T A O  T E   K I N G   -  L A O  T S E U

 

Verset 34

Verset 34
110 x 73 cm
techniques mixtes sur papier
 

Les 33 premiers versets cherchaient à vider une carriole pleine de frustrations, de vieilles agressivités, qui se manifestent sur mon écran bardo neutre par des projections noires, blanches et grises. Celui qui ne voit pas une chose, ne découvre jamais l'autre. Des citrons pressés ont autant de valeur qu'une camionnette pleine de soie chinoise, des pinceaux sauvages autant qu'une goutte de peinture nostalgique. J'ai déjà payé depuis longtemps tes factures de portable. Le pot reproche à la marmite de se trouver sur un feu instable. Les services reçus reconnaissent la bouteille de vin bon marché. Autisme en format A4. Si c'était ton petit enfant...

Les remarques TAO s'adressent aux pharisiens qui ne voient ni le grand, ni le petit. Sous l'apparence des choses émerge l'hypocrisie de la méchanceté.
Tes joues rouges ressemblent à des fesses pré sibériennes d’orangs-outans qui courent après d'autres femelles. Ton désir n'est jamais satisfait, tu restes un « Monsieur », une caricature ridicule oubliée par Dieu qui lui impose silence.
 

Joshu Georg

 

 

La grande voie est large
Touchant le droite et la gauche.

La multitude des êtres lui doivent la vie
Sans qu’elle demande en retour.

Elle accomplit son œuvre
Sans vouloir posséder.

Elle vêt et nourrit tous les êtres
Sans apparaître comme maître.
Constante, sans désirs,
On peut la dire petite.

Les êtres dépendent d’elle
Sans qu’elle soit souveraine :
On peut la dire grande.

Parce qu’elle ne se veut pas grande
Elle mène à terme le grand œuvre.
 

Ma Kou